Il n'y a pas le feu au lac !
On n'est pas pressés.
Il n'y a aucune urgence.
Ça peut attendre.
Origine
L'expression d'origine, qui date du XXe siècle, est tout
simplement "il n'y a pas le feu" ou, en raccourci, "y'a pas
l'feu".
Son message est très clair : s'il n'y a pas le feu, il n'y a
aucune raison de se presser (sous-entendu : pour aller l'éteindre).
Si quelques facétieux ont jugé utile de rajouter "au
lac", c'est par moquerie de la proverbiale lenteur de nos amis Suisses qui
sont supposés avoir du mal à se dépêcher[1] : "y'a l'feu ou bien ? Bon
alors si y'a pas l'feu, on n'a vraiment pas besoin de s'presser" (à
prononcer avec l'accent traînant et chantant suisse, bien sûr).
Pourquoi "au lac" ? Eh bien simplement parce que le
Léman (Lien externe) est un des symboles de la Suisse et que l'ajout de
l'absurdité d'un lac qui prendrait feu ne fait que rajouter un cran dans la
moquerie.
Mais on trouve aussi "dans les montres" ou même
"au robinet".
[1] On peut toutefois se demander ce qu'il en est
réellement, car je constate fréquemment que, lorsqu'une voiture étrangère me
double à allure rapide sur autoroute (alors que je suis déjà à la limite de la
prune bien méritée), il s'agit souvent d'un Suisse.
Pour continuer dans le dénigrement de nos neutres voisins
(autant grouper et ne plus y revenir), le Suisse a aussi la réputation d'être
étroit d'esprit. Je ne sais pas si c'est confirmé dans la réalité, mais il est
vrai qu'on en trouve assez facilement tout un catalogue, d'étroits Suisses (Lien
externe). Redoutable, non ?
Exemple
« En tout bon vaudois, y' a pas le feu au lac, ce site sera
construit à la rapidité inversément proportionnelle aux activités débordantes
du ouaibe-mestre, de la météo et s'il n'a rien d'autre à foutimasser. Pour
l'instant c'est un peu miquelet mais qui ne peut ne peut. »
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