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LA CONSTITUTION FRANCAISE DU 4 OCTOBRE 1958

La Constitution française du 4 octobre 1958 est l'actuelle constitution de la France et régit ainsi la VeRépublique française. Norme juridique suprême du pays, c'est l'une des plus stables qu'il ait connue.
En pleine guerre d'Algérie, elle a été rédigée dans l'objectif affiché de mettre un terme à l'instabilité gouvernementale et au risque de coup d'État militaire ; elle est marquée par le retour d'un exécutif fort. Deux hommes y ont notamment imprimé leurs idées : Michel Debré, inspiré du modèle britannique et de son Premier ministre fort, et le Général de Gaulle, entendant ériger le président de la République en garant des institutions conformément aux principes énoncés dans ses discours de Bayeux, le 16 juin 1946, et d'Épinal, le 29 septembre 1946.
Elle instaure un système politique à géométrie variable selon que l'on soit en période de concordance des majorités présidentielle et législative ou, au contraire, de cohabitation. En période de concordance, l'Assemblée nationale, le Premier ministre et son gouvernement ainsi que le président de la République sont du même bord politique : le président de la République exerce une autorité qui limite l'exercice des attributions constitutionnelles du Premier ministre. À l'inverse, en période de cohabitation, la lettre de la Constitution est mieux respectée (le président de la République François Mitterrand, soumis par deux fois à ce cas de figure, disait que « la cohabitation c'est la Constitution, rien que la Constitution mais toute la Constitution »)1.
Son préambule renvoie à deux textes fondamentaux la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 et le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 (la Charte de l'environnement de 2004 leur a, par la suite, été jointe). Ces textes ainsi que les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République forment ce qu'il est convenu d'appeler le bloc de constitutionnalité.
Le Conseil constitutionnel vérifie la conformité des lois à la Constitution quand il en est saisi, avant leur promulgation ou par voie d'exception (question prioritaire de constitutionnalité), depuis la réforme constitutionnelle de juillet 2008, lorsque des droits et libertés garantis par la Constitution sont en jeu.

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