Claude Monet
Claude Monet est né à Paris le 14 novembre 1840. Sa famille s'installe en Normandie quand il a cinq ans. Vers 1858, il rencontre Eugène Boudin qui le persuade de retourner à Paris pour prendre des cours de dessins et rencontrer d'autres artistes. En 1862, il entre à l’École impériale des beaux-arts de Paris pour étudier l'art. Il y rencontre Pierre Auguste Renoir, avec lequel il fonde le mouvement impressionniste. Ils ont peint ensemble et étaient amis. Plus tard Monet déménage dans une maison à Giverny, en Haute-Normandie, où il aménage un grand jardin.
En 1872, il peint un paysage du Havre : Impression, soleil levant. Cette peinture fut présentée au public lors de la première exposition impressionniste, en 1874.
Durant les années 1892-1893, Monet peint une série de peintures de la cathédrale de Rouen, à partir de différents points de vue et à différentes heures du jour. Il se déplace au Royaume-Uni, où il a l'occasion d'admirer les œuvres du peintre Turner, notamment des représentations du brouillard sur la Tamise. C'est en 1877 qu'il peint la célèbre Gare Saint Lazare.
Monet aime peindre la nature contrôlée : son propre jardin, ses nymphéas, son étang, son pont, etc.
Décédé le 5 décembre 1926, il est enterré dans le cimetière de Giverny. Une fondation a été créée ; elle entretient et ouvre au public sa maison givernysoise depuis 1980
En 1872, il peint un paysage du Havre : Impression, soleil levant. Cette peinture fut présentée au public lors de la première exposition impressionniste, en 1874.
Durant les années 1892-1893, Monet peint une série de peintures de la cathédrale de Rouen, à partir de différents points de vue et à différentes heures du jour. Il se déplace au Royaume-Uni, où il a l'occasion d'admirer les œuvres du peintre Turner, notamment des représentations du brouillard sur la Tamise. C'est en 1877 qu'il peint la célèbre Gare Saint Lazare.
Monet aime peindre la nature contrôlée : son propre jardin, ses nymphéas, son étang, son pont, etc.
Décédé le 5 décembre 1926, il est enterré dans le cimetière de Giverny. Une fondation a été créée ; elle entretient et ouvre au public sa maison givernysoise depuis 1980
Une maison tout en longueur

Claude Monet a vécu dans sa demeure de Giverny pendant quarante-trois ans, de 1883 à 1926. Cette période de temps très longue lui a permis d'agencer la maison à son goût, tout en l'adaptant aux besoins de sa vie familiale et professionnelle.
Au départ, la demeure appelée maison du Pressoir (un pressoir à pommes situé sur la placette voisine a donné son nom au quartier) est de dimensions plus réduites. Monet va l'agrandir de chaque côté, pour en faire une longère de 40 mètres de long sur seulement 5 mètres de large.
La grange adossée à la maison devient son premier atelier, grâce à la pose d'un plancher et à l'installation d'un escalier vers la maison principale. Monet, qui peint surtout en plein air, a besoin d'un endroit pour entreposer ses toiles et pour effectuer les retouches.
Au-dessus de son atelier, Monet ajoute un étage et s'aménage une grande chambre à coucher et un cabinet de toilette. Tout le côté gauche de la maison est donc réservé à Monet, qui y possède son espace de travail et de repos.
La demeure familiale d'un peintre aisé

Les agrandissements réalisés par Monet se repèrent à la taille des fenêtres, plus larges que dans la partie d'origine.
A l'autre bout de la maison, un appentis disparaît, remplacé par une cuisine assez vaste pour préparer quotidiennement les repas d'une famille de dix personnes habituée à recevoir.
A l'étage, des chambres sont aménagées pour les quatre filles d'Alice Hoschedé-Monet. Les deux fils d'Alice et les deux fils de Claude logent dans les combles.
C'est Monet qui a choisi la couleur rose de la façade et celle des volets. A l'époque, l'usage est de peindre les huisseries en gris. Monet, qui se soucie peu du qu'en dira-t-on, décide de les faire peindre en vert. Il installe une galerie devant la maison, une pergola couverte de rosiers grimpants, et fait pousser une vigne vierge sur la façade : la maison doit se fondre dans le jardin.
La maison dispose de trois entrées. Celle de gauche donne accès aux appartements de Monet, au milieu se trouve l'entrée principale, à droite la troisième qui mène à la cuisine sert d'entrée de service.
Le salon bleu
C'est Monet qui a présidé à la décoration de toute la maison, donnant libre cours à son amour de la couleur.
La pièce étonne par ses tons de bleus sur les murs comme sur le mobilier. Ils s'harmonisent aux estampes japonaises collectionnées passionnément toute sa vie durant par Monet. Le peintre en possédait plus de deux cents. Il aimait s'en entourer et s'en inspirer.
Le sol est pavé de carreaux de ciment, très en vogue à l'époque.
L'épicerie

La pièce suivante est l'entrée de Monet, aménagée en une petite épicerie. Non chauffée, elle permettait de conserver au frais les aliments, en particulier les oeufs et le thé. On consommait de grandes quantités d'oeufs, pondus parles poules du poulailler. Les deux boîtes accrochées aux murs permettent d'en stocker 116 !
Des meubles de style bambou rappellent que le japonisme faisait fureur à la fin du 19e siècle. Le buffet est muni de clés, même aux tiroirs. A l'époque, la nourriture, chère, était enfermée à clé pour éviter les vols.
L'atelier de Claude Monet

De l'épicerie, on passe à l'atelier de Monet, devenu par la suite son salon-fumoir. Le peintre y recevait ses visiteurs, marchands, critiques, collectionneurs...Aux murs, des reproductions évoquent l'aspect de l'atelier du vivant de Monet. Le peintre aimait conserver une toile de chaque étape de sa carrière. Les originaux sont maintenant au musée Marmottan-Monet à Paris.
Comme dans toutes les pièces de la maison, les meubles et les bibelots sont presque tous restés en place, conférant à la demeure une grande authenticité.
Un buste de Claude Monet par Paul Paulin rappelle que le chef de file de l'impressionnisme a connu la gloire de son vivant, même s'il lui a fallu patienter jusqu'à 50 ans avant d'être enfin reconnu comme un maître.
La chambre de Claude Monet

L'escalier très raide qui part de l'épicerie conduit à l'étage. On pénètre d'abord dans la chambre de Claude Monet. C'est dans ce lit très simple que Monet dormait, et qu'il a rendu son dernier soupir le 5 décembre 1926.
Le peintre jouissait d'une vue magnifique sur son jardin.
A remarquer, le bureau finement ouvragé et la commode, tous deux du 18e siècle.
Aux murs, on peut voir des toiles d'artistes de la colonie de Giverny. Monet exposait dans sa chambre les toiles impressionnistes de ses amis, qui avaient nom Cézanne, Renoir, Pissarro, Sisley, Morisot, Boudin, Manet, Signac...
La chambre d'Alice

Claude et son épouse Alice faisaient chambre à part, comme c'était l'usage dans les familles bourgeoises, mais leurs appartements communiquent par les cabinets de toilette.La chambre d'Alice frappe par sa simplicité. Elle est décorée d'estampes japonaises représentant des personnages féminins.
La chambre d'Alice est l'une des rares pièces à avoir une fenêtre côté rue, c'est à dire au nord. On peut y juger de l'étroitesse de la maison. Depuis sa chambre, Alice pouvait surveiller les allées et venues dans l'escalier et garder un oeil sur les enfants.
En haut de l'escalier, un réduit servait à ranger le linge.
La salle-à-manger

L'escalier principal descend vers la salle-à-manger, la pièce la plus spectaculaire de la maison.Monet, tranchant résolument avec le goût de son époque qui vénérait les teintes sombres, l'a fait peindre en deux tons de jaune de chrome. Cette couleur vibrante met en valeur la vaisselle de faïence bleue exposée dans les buffets. Tous les murs sont recouverts d'estampes japonaises choisies par Monet avec un oeil sûr : pendant cinquante ans, Monet a collectionné les gravures des meilleurs artistes japonais, en particulier Hokusai, Hiroshige et Utamaro.
La cuisine

La salle-à-manger communique avec la cuisine pour faciliter le service. Monet, très attentif aux détails, a voulu que la cuisine soit bleue de façon à ce que les convives aperçoivent la couleur en harmonie avec le jaune de la salle-à-manger lorsque la porte est ouverte.Les murs de la cuisine sont entièrement recouverts de carreaux de céramique de Rouen. L'impression de fraîcheur donnée par le bleu est tempérée par l'impressionnante collection de casseroles en cuivre. Un énorme fourneau à bois et charbon en fonte devait maintenir une forte chaleur dans la pièce.
La sortie se fait par l'escalier de la cuisine, qui donne sur le jardin.
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