Accéder au contenu principal

Bibliothèques, paniers repas et mots doux : ce que veulent les usagers du métro parisien


La deuxième phase de la consultation lancée par la RATP auprès des usagers débute ce lundi. Les internautes peuvent voter pour les cinq idées de services innovants qu'ils préfèrent parmi les quinze proposées.

Une application RATP disponible hors connexion ou de faux tableaux de bord installés à l'avant des rames de la ligne 14 pour les enfants? Les internautes ont jusqu'au 30 janvier pour trancher. Après avoir demandé à ses usagers de proposer leurs idées pour améliorer le métro parisien, la RATP présente à partir de ce lundi les 15 suggestions retenues et soumises au vote.

Plusieurs sont destinées à améliorer l'information des usagers sur le fonctionnement de leur station et du métro, comme une fonctionnalité signalant les problèmes d'escalators ou les sorties fermées directement dans l'application RATP ou une autre indiquant le numéro de la sortie à prendre lors des calculs d'itinéraire. Mais d'autres s'orientent plutôt vers l'amélioration de la vie en station et le développement de nouveaux services, comme l'installation de relais colis dans les stations ou la distribution de paniers de légumes locaux dans les gares.

Améliorer le vivre-ensemble
Les usagers ont également à cœur de mieux vivre ensemble, dans des espaces où la convivialité n'est pas toujours de mise. L'une des propositions évoque l'installation de «purificateurs d'air» dans les couloirs du métro, une autre le dépôt de «petits mots positifs» sur une plateforme en ligne, qui seraient ensuite diffusés dans les rames, afin de «co-créer du bonheur et de l'optimisme».

Ce vote constitue la deuxième phase d'une vaste consultation lancée en novembre par la RATP pour moderniser les services proposés sur son réseau. L'entreprise a sondé ses usagers pour savoir quelles fonctionnalités ils souhaiteraient voir se développer dans les rames, les stations de métro ou les gares RER. Quinze propositions doivent désormais être départagées par les internautes et «entre trois et cinq», parmi celles qui ont recueilli le plus de votes, seront finalement retenues et mises en place par la RATP. Verdict le 6 février...

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

" C'est moi qui est ": ne faites plus la faute !

«C'est moi qui est» : ne faites plus la faute ! Par   Alice Develey     Publié  le 12/09/2017 à 06:00 18  commentaires  Partager sur Facebook (nouvelle fenêtre) Partager sur Twitter (nouvelle fenêtre) Partager sur Google + (nouvelle fenêtre) Partager sur Linkedin (nouvelle fenêtre) Partager sur Viadeo (nouvelle fenêtre) Envoyer par mail Imprimer cet article (ouvre la fenêtre d'impression) ORTHOGRAPHE - « C'est moi qui est » ou « c'est moi qui suis » ? Les locutions font florès dans nos phrases au quotidien. L'une des deux est pourtant incorrecte. Laquelle ?  Le Figaro  revient sur leur bon usage. «C'est moi qui fait la vaisselle aujourd'hui» ou «c'est moi qui fais la vaisselle aujourd'hui»? L'erreur est subtile à l'écrit et bien fâcheuse à l'oral. Écoutez plutôt: «c'est moi qui a raison», «c'est moi qui ai raison». Si les deux phrases s'emploient couramment, l'une des deux demeure pourtant fauss

Cannes, ville du festival du ciné, d'où vient ton nom?

Cannes d'où vient ton nom? Par  Alice Develey Mis à jour  le 24/05/2017 à 09:14   Publié  le 24/05/2017 à 06:00 0 Facebook Twitter Google + Linkedin E-mail Imprimer Remonter au début de l'article ORIGINE DES NOMS DES VILLES  - La rédaction du  Figaro  vous propose de redécouvrir chaque semaine l'origine du nom des métropoles françaises. Aujourd'hui, il est question de la perle des palaces, bien nommée Cannes. Quels grands noms ses artères mondaines et ses plages de sable ne virent-elles pas passer? Gérard Philippe, le grand interprète de Julien Sorel dans  Le Rouge et le Noir , Claude Bolling, le compositeur du  Magnifique  ou encore Jean Ricardou, célèbre écrivain et théoricien du Nouveau Roman. Le lieu de villégiature hivernale et princiale abrita les plus grands artistes de ces derniers siècles, tels Chateaubriand, Stendhal, Victor Hugo, Renoir et Jean-Gabriel Domergue. Le grand Pablo Picasso, lui-même, y trouva son havre de paix

«C'est de cela dont il s'agit» : ne faites plus la faute !

ORTHOGRAPHE  - « C'est de cela dont il s'agit » ou « C'est de cela qu'il s'agit » ? Le pronom relatif fait florès au quotidien. Mais est-il vraiment toujours correct de l'employer ?  Le Figaro  revient sur son bon usage. Voilà un «don» dont on pourrait bien se passer. «C'est de ça dont il est question», «C'est une problématique dont il ne faut sous-estimer son importance», «Car c'est bien de cela dont parle» écrivait encore le 29 mars dernier  Mediapart . Le pronom relatif est partout. À l'oral comme à l'écrit, ce dont provoque pourtant nombre d'erreurs. Que faire pour les éviter? Souvenons-nous tout d'abord de son étymologie. Du latin populaire  unde  «d'où», le terme «dont» est né à la fin du IXe siècle et sous-entendait dès sa création l'existence de la préposition «de». En réalité nous précisent le Petit Robert et le  CNRTL , «dont» est l'équivalent de «de qui, duquel, de laquelle, desquels, desquelles». T