- Les Français se détournent des supermarchés.
- Des internautes expliquent pourquoi ils n'y vont plus.
- Certains optent pour le drive tandis que d'autres privilégient les commerces de proximité et les marchés.
- Certains cultivent leurs propres fruits et légumes.
- Le e-commerce permet de compléter.
Trop de monde, trop de temps, trop de stress. Des espaces trop grands et trop de déceptions sur la qualité de certains produits. Les Français sont de moins en moins clients des hypermarchés. Un changement profond, qui pousse les grands distributeurs, comme Carrefour, à lancer de gigantesque plan de transformation.
Les internautes de 20 Minutes, le confirment : ces temples de la consommation ne les séduisent plus. « Je déteste ça, souffle Nathalie. C’est bondé, parfois la chaleur est étouffante, sans compter qu’au rayon fruits et légumes, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. J’ai déjà vu un responsable de rayon remplir le bac des poires françaises avec des poires venant d’Italie. On est grugés. »
Martine est sur la même longueur d’onde. Pour elle, plus question de mettre les pieds dans ce type de grandes surfaces : « Carrefour, Leclerc….Ça fait une éternité que je n’y mets plus les pieds. Mettre dans le chariot, tout sortir à la caisse, puis mettre dans les sacs, puis mettre dans la voiture, puis décharger… Pour moi maintenant, c’est le Drive. Je commande tranquillement chez moi et je récupère mes courses en sortant du boulot. En cinq minutes, c’est fait ! Et en plus, je fais des économies car je ne suis pas tentée. Et pour ce qui est de la viande, c’est au boucher sur le marché ou grand frais ! Fruits et légumes pareil. »
« Acheter moins et mieux »
Acheter les produits non consommables et les fonds de placard au supermarché et privilégier les commerces de proximité et les marchés pour les produits frais semble être une tendance de fond. C’est du moins ce qui se dégage des commentaires sous l’appel à témoignages que nous avons lancé sur notre page Facebook. « Aller chez le boucher, le primeur, dans les marchés, etc, ça crée de l’emploi et ce n’est pas forcément plus cher, estime Valérie. Je n’ai qu’un petit budget, mais je ne suis pas ruinée pour autant. Acheter moins et mieux est devenu ma devise. Dans les hypermarchés, on paye la marque, pas la qualité. Et en plus c’est meilleur pour l’environnement, car il y a moins de suremballages, de déchets plastiques en général. »
« J’adore faire les courses, ajoute Yasmina, qui fréquente assidûment le marché. Le boucher connaît mes goûts, il me conseille. Grâce à lui, j’ai découvert de nouveaux morceaux et j’ai appris à les cuisiner. Pareil pour les fruits et les légumes. Et puis le contact humain, c’est très important. »
Fait maison et e-commerce
Angélique habite à la campagne et est allée encore plus loin. Elle n’achète plus, elle fait, elle cultive. « J’ai radicalement changé de mode de consommation et je fuis tous les super ou les hypermarchés. Tout ce qui est cuisine industrielle, c’est fini pour moi. Je cultive mon potager, mon verger, mes plantes aromatiques. Je cuisine mes propres gâteaux. Et tout ce que je ne peux pas faire moi-même, je l’achète dans des magasins bio et la viande chez le boucher. » Radical, mais efficace.
Et comment fait-on pour tous les produits qu’on ne trouve pas dans les commerces de bouche ? Anne-Ca a la solution : « Pour les achats spécifiques comme les sacs d’aspirateur, les sites d’e-commerce complètent parfaitement. Résultat, je ne prends plus ma voiture. Je fais tout avec mon chariot. »
Faut-il pour autant bannir complètement les supermarchés ? Sans doute pas. Tout avoir sous la main en un même endroit, bénéficier de prix avantageux et pouvoir se garer représentent tout de même des avantages considérables. Il faut juste faire attention à ce que l’on achète. C’est du moins l’avis d’Audrey : « Acheter en grande surface ne signifie pas forcément acheter des produits mauvais. J’habite à Nancy donc je choisis des œufs produits en Lorraine. J’achète du beurre AOP de Charente et uniquement des fruits et légumes originaires de France. » Une manière raisonnée de consommer.
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