Le 3 mai, c’est la Journée mondiale de la liberté de la presse. Parlons-en un peu, puisqu’on a le droit de le faire, nous. Ces temps-ci, le journalisme est la patte-de-meuble-contre-laquelle-on-se-frappe-l’orteil des métiers : il est mal aimé et il est dans le chemin. Le journaliste est mal aimé du public, qui trouve 1 000 défauts à son travail. Public a parfois raison : tous les articles ne sont pas un Pulitzer, et ce n’est pas avec un 284e vox pop sur la météo qu’on va régler le sort du monde. Mais parfois, Public est juste mécontent parce que les faits ne s’accordent pas bien avec ses opinions. Les politiciens, eux, trouvent que le journaliste est dans le chemin. Il est là avec ses questions et son fouinage, et si on ne fait pas attention, on peut se retrouver avec une commission d’enquête sur les bras. C’est tannant. Le journaliste ne gagnerait-il pas à se trouver un autre emploi avant que son journal ferme ou que son poste soit supprimé ? Et je ne vous parle même pas des condi
Actualité, culture, exercices, grammaire,essais et articles de presse ... pour tout apprendre sur la langue et la culture française