Accéder au contenu principal

Les sujets de prédilection des Français à la machine à café

Les sujets de prédilection des Français à la machine à café







À l'approche des vacances d'été, l'Ifop a sondé les salariés français sur les conversations qui animent leurs pauses café entre collègues. Indice : le sujet de prédilection se déroule au dessus de nos têtes.
Combien buvez-vous de cafés chaque jour au bureau? Trois, quatre? Les buvez-vous seul devant votre ordinateur, ou bien à la fameuse «machine à café» dont la célèbre série éponyme a fait le bonheur des téléspectateurs de la chaîne M6? En France, la pause café entre collègues est une institution. Une étude de l'IFOP - commandée par Lavazza - dévoile les sujets de conversation préférés des salariés lors de ces brefs moments de répit au travail. Près d'un salarié sur deux profite de ses moments de pause pour trouver des idées de vacances, d'escapades ou pour échanger des bons plans avec les collègues.

Le sujet de prédilection numéro un des Français durant la pause café est... la météo, évidemment! Il en est question dans 86% des conversations, quel que soit le profil des collaborateurs. Au mois de juin, les pluies diluviennes qui sont tombées sur la France était ainsi un sujet de taille! Les trois quarts des salariés français ont parlé de leurs projets de vacances et autres événements de loisirs plus ou moins imminents, sujet qui concerne plus particulièrement les femmes (80% contre seulement 69% de leurs homologues masculins) et les Franciliens (84% contre 72% pour les salariés vivant en Province).

Si les hommes apparaissent un peu en retrait sur le sujet des vacances, cela n'est évidemment pas un hasard: l'étude souligne qu'une autre actualité accapare leurs conversations: la Coupe du monde de football, les résultats des matches et autres pronostics - comprenant évidemment les paris entre collègues! - sont des sujets cités par 68% des hommes contre 56% des femmes, qui quant à elles ont préféré évoqué les grèves de la SNCF.

Les Franciliens, plus bavards que les provinciaux

D'une manière générale salariés masculins et féminins sont en décalage sur un certain nombre de sujets. Tandis que les femmes vont davantage échanger les idées de sorties culturelles ou les études et examens de fin d'année des enfants, les hommes traitent davantage de sujets liés à l'actualité sportive (la Coupe du monde de football et ses sujets connexes), à l'actualité économique de l'entreprise ainsi qu'à l'actualité politique du pays. Entre les générations - les Millennials et les salariés de plus de 35 ans - il existe également des disparités dans les discussions, mais qui sont finalement assez peu marqués! On constate également que les Franciliens sont plus bavards que les sondés travaillant en province.

Pendant la période estivale, réputée très calme, 48% des salariés profitent des beaux jours pour faire leur pause en extérieur. Le début du mois de juillet marque également la saison des soldes! Seule une minorité des salariés français - moins d'un sur cinq - déclare s'adonner à cette activité avec des collègues à l'occasion d'une pause-déjeuner par exemple (16%), une pratique qui est bien plus présente chez les femmes (21% contre 11% chez les hommes), ainsi que chez les cadres (24%) et en région parisienne (23%).
Enfin, saluons les collaborateurs consciencieux et soucieux de partir en vacances l'esprit tranquille. Ainsi, 26% des sondés expliquent profiter de leur temps de pause pour transmettre les dossiers en cours et déléguer en leur absence. Une tendance qui atteint 41% chez les cadres!


Source: lefigaro.fr

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

" C'est moi qui est ": ne faites plus la faute !

«C'est moi qui est» : ne faites plus la faute ! Par   Alice Develey     Publié  le 12/09/2017 à 06:00 18  commentaires  Partager sur Facebook (nouvelle fenêtre) Partager sur Twitter (nouvelle fenêtre) Partager sur Google + (nouvelle fenêtre) Partager sur Linkedin (nouvelle fenêtre) Partager sur Viadeo (nouvelle fenêtre) Envoyer par mail Imprimer cet article (ouvre la fenêtre d'impression) ORTHOGRAPHE - « C'est moi qui est » ou « c'est moi qui suis » ? Les locutions font florès dans nos phrases au quotidien. L'une des deux est pourtant incorrecte. Laquelle ?  Le Figaro  revient sur leur bon usage. «C'est moi qui fait la vaisselle aujourd'hui» ou «c'est moi qui fais la vaisselle aujourd'hui»? L'erreur est subtile à l'écrit et bien fâcheuse à l'oral. Écoutez plutôt: «c'est moi qui a raison», «c'est moi qui ai raison». Si les deux phrases s'emploient couramment, l'une des deux demeure pourtant fauss

Cannes, ville du festival du ciné, d'où vient ton nom?

Cannes d'où vient ton nom? Par  Alice Develey Mis à jour  le 24/05/2017 à 09:14   Publié  le 24/05/2017 à 06:00 0 Facebook Twitter Google + Linkedin E-mail Imprimer Remonter au début de l'article ORIGINE DES NOMS DES VILLES  - La rédaction du  Figaro  vous propose de redécouvrir chaque semaine l'origine du nom des métropoles françaises. Aujourd'hui, il est question de la perle des palaces, bien nommée Cannes. Quels grands noms ses artères mondaines et ses plages de sable ne virent-elles pas passer? Gérard Philippe, le grand interprète de Julien Sorel dans  Le Rouge et le Noir , Claude Bolling, le compositeur du  Magnifique  ou encore Jean Ricardou, célèbre écrivain et théoricien du Nouveau Roman. Le lieu de villégiature hivernale et princiale abrita les plus grands artistes de ces derniers siècles, tels Chateaubriand, Stendhal, Victor Hugo, Renoir et Jean-Gabriel Domergue. Le grand Pablo Picasso, lui-même, y trouva son havre de paix

«C'est de cela dont il s'agit» : ne faites plus la faute !

ORTHOGRAPHE  - « C'est de cela dont il s'agit » ou « C'est de cela qu'il s'agit » ? Le pronom relatif fait florès au quotidien. Mais est-il vraiment toujours correct de l'employer ?  Le Figaro  revient sur son bon usage. Voilà un «don» dont on pourrait bien se passer. «C'est de ça dont il est question», «C'est une problématique dont il ne faut sous-estimer son importance», «Car c'est bien de cela dont parle» écrivait encore le 29 mars dernier  Mediapart . Le pronom relatif est partout. À l'oral comme à l'écrit, ce dont provoque pourtant nombre d'erreurs. Que faire pour les éviter? Souvenons-nous tout d'abord de son étymologie. Du latin populaire  unde  «d'où», le terme «dont» est né à la fin du IXe siècle et sous-entendait dès sa création l'existence de la préposition «de». En réalité nous précisent le Petit Robert et le  CNRTL , «dont» est l'équivalent de «de qui, duquel, de laquelle, desquels, desquelles». T