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Cinq idées de voyages au bout du monde

Cinq idées de voyages au bout du monde

Overdose de boulot ? D’info ? De politique ? Une solution : partir. Cinq voyages pour se couper du monde pour un petit moment. Qui sait, ce sera peut-être mieux après…

Cette semaine, cinq idées pour se faire la malle pendant un mois…

Pagayer jusqu’au cercle polaire


Certains sautent dans le premier train… d’autres choisissent le kayak de mer. Direction le Spitzberg, pour atteindre le 80e parallèle Nord.
Grand Nord Grand Large propose une expédition inédite de trois semaines au départ de Longyearbyen, en Norvège. On rejoint en bateau Villa Oxford, qui sera notre point de départ. C’est là que la pagaie entre en jeu. En kayak, on explore le Leifdefjord et le Woodfjord, deux fjords parmi les plus septentrionaux du Spitzberg. Plus loin, halte aux sources chaudes de Bockfjorden.
Tout au long de cet étonnant bivouac, on croise renards polaires, oiseaux, phoques, morses, baleines. Et avec un peu de chance, un ours blanc. Evidemment, il faut être sportif, entraîné et adroit de la pagaie, pour ce voyage digne des plus grandes expéditions polaires.

Sillonner les mers dans un cargo


« Trente-cinq jours sans voir la terre, Pull rayé, mal rasé, On vient de débarquer… » Axel Bauer n’a plus le monopole du cargo (de nuit). Le groupe CMA-CGM permet à un petit millier de voyageurs de vivre une expérience étonnante, en embarquant sur un porte-conteneurs pendant plusieurs semaines.
Quatre-vingts bateaux ouverts au public sillonnent les mers et les océans toute l’année. Il suffit donc de s’inscrire, et d’attendre qu’un cargo largue les amarres en partance de Marseille, du Havre, d’Anvers ou d’ailleurs. Les lignes maritimes possibles : Europe-Guyane-Brésil, traversée de l’Atlantique, découverte de l’Australie et de la Réunion, ou encore cap sur Singapour et l’Asie…
Chaque bateau n’a que cinq cabines passagers (plutôt spacieuses et confortables), avec salle de bains et toilettes privées. Vous aurez donc de fortes chances d’être le seul touriste à bord ! (Quoique : de 500 passagers en 2009, on est passé à 1 035 en 2016.)
Les repas se prennent avec l’équipage, le commandant et les officiers. Sans y être soumis, on vit au rythme des marins et de leur travail. « Des heures à scruter en silence la mer, masse en perpétuel mouvement, (…) des escales dans des ports de villes prestigieuses cadençaient mon quotidien », écrit Claude Boutet, écrivain-voyageur, dans son récit, Mon tour du monde en 85 jours. Un éloge de la lenteur et du temps qui passe.

S’envoler pour l’hémisphère Sud


Pour ceux qui préfèrent liquider leur livret A – au cas où –, voici un voyage haut de gamme proposé par Marco Vasco. Une plongée de 36 jours (et 32 nuits) dans l’hémisphère austral, qui commence par les plages sublimes de Rio.
Ensuite, les cartes postales d’endroits tous plus mythiques les uns que les autres s’enchaînent : le désert d’Atacama au Chili, l’incroyable île de Pâques, les lagons de Bora-Bora, l’Ayers Rock en Australie. On finit par un safari dans le Parc Kruger en Afrique du Sud, entre lions et girafes. Pas sûr d’avoir envie de revenir…

Marcher dans l’immensité du Petit Tibet


Et si on prenait ses jambes à son cou… en chaussures de marche ? Pour une traversée du nord au sud de l’ancien royaume du Zanskar, cette région mythique du nord de l’Inde, aussi appelée le « Petit Tibet ».
Déconnexion assurée, avec ce trek de vingt-huit jours proposé par Terres d’aventure, au cœur de paysages grandioses d’immensité et de rudesse. On traverse quatre cols d’altitude, pour arriver dans des villages coupés du monde huit mois par an par le froid et la neige.
Les monastères construits dans la roche sont spectaculaires. Evidemment, la haute altitude (entre 3 000 et 4 000 mètres), les nuits sous la tente et la longueur des marches, entre cinq et sept heures, fait qu’il faut être déjà adepte du trek et avoir une bonne condition physique. Mais la sensation d’isolement et de bout du monde est unique.

Filer aux Caraïbes en paquebot


Il faut avoir été fan de La croisière s’amuse pour prendre la fuite à bord du MSC Armonia. Tout y est, comme dans le kitchissime feuilleton : la piscine, le casino, les salons rococo, les spectacles façon cabaret et l’équipage souriant, au service des touristes 24 heures sur 24. Sans oublier le spa, dans lequel on s’imagine passer des heures.
Adeptes du voyage en solitaire s’abstenir : le paquebot embarque jusqu’à 2 000 passagers. Ici, l’ambiance est donc plutôt conviviale et familiale ! Pendant vingt-neuf jours, on vogue de Venise en passant par Malte, Barcelone, Malaga, Funchal, jusqu’aux Antilles avec un arrêt à Pointe-à-Pitre, puis à Cuba. Dépaysement assuré.
Pour ceux qui peuvent attendre jusqu’à janvier 2019, le groupe MSC Croisière proposera un tour du monde qui partira de Gênes et reviendra au même port après un périple de… 119 jours. Au programme, six continents et 49 destinations exceptionnelles, dans 32 pays.

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