Accéder au contenu principal

"Plus le jambon est rose, plus il faut se méfier. Les industriels nous mentent !" 🥓

La députée européenne écologiste Michèle Rivasi appelle à une action coup de poing contre les nitrites ce lundi, à midi.

N'hĂ©sitez pas Ă  cliquer sur le lien afin de regarder la vidĂ©o. 


Il n'y a rien de plus simple que la recette du jambon : viande de porc, sel, et éventuellement poivre. Pourtant, qui s'est déjà penché sur les étiquettes des jambons sous vide dans les rayons des supermarchés, a déjà remarqué que la liste des ingrédients était beaucoup plus longue : de nombreux additifs, parmi lesquels le E 250 et le E 252 (respectivement nitrate de potassium et nitrite de sodium) sont utilisés par les industriels.
Pourquoi ? "Pour accĂ©lĂ©rer la transformation du porc en charcuterie" (le temps, c'est de l'argent), et "falsifier la couleur" (le rose, c'est plus tentant), explique Guillaume Coudray, auteur du livre "Cochonneries. Comment la charcuterie est devenue un poison" (La DĂ©couverte, sept. 2017).
Pour dĂ©noncer cette "utilisation poison", la dĂ©putĂ© europĂ©enne Ă©cologiste Michèle Rivasi, accompagnĂ©e du mouvement Climat social et de Guillaume Coudray appellent Ă  un rassemblement coup de poing ce lundi 5 fĂ©vrier, Ă  Paris
Et de rappeler ces chiffres alarmants : 40.000 nouveaux cas de cancers colorectaux sont recensés chaque années et 17.700 français en meurent tous les ans. Les nitrites présents dans la charcuterie industrielle pourraient être à l'origine de certains de ces cancers.
Explications : "Seuls 5 Ă  10 % de ces cancers sont d'origine gĂ©nĂ©tique. Les autres pourraient ĂŞtre liĂ©s aux nitrites prĂ©sents notamment dans la charcuterie industrielle , dĂ©jĂ  dĂ©clarĂ©e cancĂ©rogène pour l'homme par leCentre international de recherche sur le cancer." 
Celui qui avait signĂ© l'enquĂŞte de "Cash Investigation" : "Industrie agroalimentaire : business contre santĂ©" (France 2), enjoint les Français, dans son livre (et dans la vidĂ©o en tĂŞte d'article) Ă  arrĂŞter la consommation de charcuteries industrielles. "Et lui prĂ©fĂ©rer l'artisanale, dans le respect du produit."
Un appel relayé par une
 pĂ©tition sur le site change.org, intitulĂ©e "ArrĂŞtons d'empoisonner nos enfants ! Non au nitrite de sodium dans les charcuteries", dont les signatures ont doublĂ© en cinq jours pour atteindre plus de 100.000 soutiens au moment de l'Ă©criture de cet article.  
En 2007 déjà, le Fonds mondial de recherche contre le cancer a d'ailleurs
 confirmĂ© que les charcuteries (avec nitrite et nitrate) provoquaient le cancer colorectal, le deuxième le plus rĂ©pandu en France et en Europe. 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

" C'est moi qui est ": ne faites plus la faute !

«C'est moi qui est» : ne faites plus la faute ! Par   Alice Develey     PubliĂ©  le 12/09/2017 Ă  06:00 18  commentaires  Partager sur Facebook (nouvelle fenĂŞtre) Partager sur Twitter (nouvelle fenĂŞtre) Partager sur Google + (nouvelle fenĂŞtre) Partager sur Linkedin (nouvelle fenĂŞtre) Partager sur Viadeo (nouvelle fenĂŞtre) Envoyer par mail Imprimer cet article (ouvre la fenĂŞtre d'impression) ORTHOGRAPHE - « C'est moi qui est » ou « c'est moi qui suis » ? Les locutions font florès dans nos phrases au quotidien. L'une des deux est pourtant incorrecte. Laquelle ?  Le Figaro  revient sur leur bon usage. «C'est moi qui fait la vaisselle aujourd'hui» ou «c'est moi qui fais la vaisselle aujourd'hui»? L'erreur est subtile Ă  l'Ă©crit et bien fâcheuse Ă  l'oral. Écoutez plutĂ´t: «c'est moi qui a raison», «c'est moi qui ai raison». Si les deux phrases s'emploient couramment, l'une des deux demeure pourtant fauss...

«C'est de cela dont il s'agit» : ne faites plus la faute !

ORTHOGRAPHE  - « C'est de cela dont il s'agit » ou « C'est de cela qu'il s'agit » ? Le pronom relatif fait florès au quotidien. Mais est-il vraiment toujours correct de l'employer ?  Le Figaro  revient sur son bon usage. VoilĂ  un «don» dont on pourrait bien se passer. «C'est de ça dont il est question», «C'est une problĂ©matique dont il ne faut sous-estimer son importance», «Car c'est bien de cela dont parle» Ă©crivait encore le 29 mars dernier  Mediapart . Le pronom relatif est partout. Ă€ l'oral comme Ă  l'Ă©crit, ce dont provoque pourtant nombre d'erreurs. Que faire pour les Ă©viter? Souvenons-nous tout d'abord de son Ă©tymologie. Du latin populaire  unde  «d'oĂą», le terme «dont» est nĂ© Ă  la fin du IXe siècle et sous-entendait dès sa crĂ©ation l'existence de la prĂ©position «de». En rĂ©alitĂ© nous prĂ©cisent le Petit Robert et le  CNRTL , «dont» est l'Ă©quivalent de «de qui, duquel, de laquelle, desquels, desquelles». T...

LA CONSTITUTION FRANCAISE DU 4 OCTOBRE 1958

La Constitution française du 4 octobre 1958 est l'actuelle  constitution  de la  France  et rĂ©git ainsi la  V e RĂ©publique française . Norme juridique suprĂŞme du pays, c'est l'une des plus stables qu'il ait connue. En pleine  guerre d'AlgĂ©rie , elle a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e dans l'objectif affichĂ© de mettre un terme Ă  l'instabilitĂ© gouvernementale et au risque de coup d'État militaire ; elle est marquĂ©e par le retour d'un  exĂ©cutif  fort. Deux hommes y ont notamment imprimĂ© leurs idĂ©es :  Michel DebrĂ© , inspirĂ© du  modèle britannique  et de son  Premier ministre  fort, et le  GĂ©nĂ©ral de Gaulle , entendant Ă©riger le  prĂ©sident de la RĂ©publique  en garant des institutions conformĂ©ment aux principes Ă©noncĂ©s dans ses  discours de Bayeux , le 16 juin 1946, et  d'Épinal , le 29 septembre 1946. Elle instaure un système politique Ă  gĂ©omĂ©trie variable selon que l'on soit en pĂ©riode de concorda...