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CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DES JO 2018 : PLAISIR GIVRÉ À PYEONGCHANG ❄️


Ce vendredi, à midi (heure française, à 20 heures en Corée du Sud) débutera la cérémonie des XXIIIes JO d’hiver.
De notre envoyé spécial à Pyeongchang
La cérémonie donne le ton. D’hiver ou d’été, classique ou inspirée, elle lance les festivités. Et reste un moment fort, même si elle a l’habitude de traîner un peu en longueur. Philippe Découflé avait lors des JO d’Albertville (1992) orchestrés par Jean-Claude Killy offert une cérémonie dont l’olympisme se souvient et qui a inspiré de nombreuses cérémonies, même sans les anneaux.
«Un conte de fée d’hiver». Les répétitions n’ont pas laissé filtrer beaucoup d’indiscrétion. Le secret de Pyeongchang est bien préservé. Le metteur en scène, Yang Jung-woong avait, bonnet sur la tête et petites lunettes rondes sages sur le nez, présenté : «La scène se déroulera comme un conte de fées d'hiver illustrant l'aventure des enfants (…) à travers diverses scènes magiques produites par une imagination sans limites.» un conte de fées d’hiver». Le nom du spectacle : «la paix en mouvement».

Neuf temps forts attendus dans cette cérémonie

La menace des «vents mordants». «PyeongChang est connue pour ses fortes chutes de neige et des vents mordants», a, sur le site officiel indiqué Lee Hee-beom, président du Comité d’organisation des Jeux. Une barrière brise-vent haute de 3,5 mètres et longue de 510 mètres, fabriquée en polycarbonate sera déployée. Les équipes d'Italie et de Nouvelle-Zélande ont fait part de leurs vives inquiétudes face aux basses températures sévissant en début de semaine (près de -30° ressenti). Les températures étaient, jeudi, un peu moins hostiles. De grands brasero viendront compléter le dispositif. Dans un stade (84 millions d’euros) qui, comme à Grenoble (1968) ou Albertville (1992), entièrement démontable, disparaîtra après les Jeux olympiques et paralympiques (du 9 au 18 mars).
Un canevas classique. La feuille de route est connue. Le hors-piste interdit. Les 9 temps forts attendus de la cérémonie : l’entrée des officiels, l’hymne national, le défilé des athlètes, le lâcher de colombes de la paix, déclaration d’ouverture des JO, la montée du drapeau olympique, le serment olympique (un athlète, un officiel, un entraîneur), le dernier relais de la flamme, avant le spectacle final. Vancouver (2010) avait marqué les esprits avec le snowboarder canadien Johnny Lyall avait traversé des anneaux géants. A Sotchi, l’histoire de la Russie avait été feuilletée en treize volets. Et la vasque avait été embrasée pendant que retentissaient les notes d’un ballet de Stravisky.

La moitié de la délégation française présente

Les deux Corées défileront ensemble. Comme en 2000 (Sydney), 2004 (Athènes) et 2006 (Turin). Le dernier défilé conjoint remonte aux Jeux asiatiques d'hiver de Changchun 2007. Vingt-deux athlètes nord-coréens inscrits : 3 en ski de fond, 3 en ski alpin, 2 en patinage de vitesse, 2 en patinage artistique (un couple) et 12 hockeyeuses faisant partie de l’équipe unifiée de Corée. La dernière fois que la Corée du Nord avait participé aux JO d’hiver, c’était à Vancouver, en 2010, avec un patineur de vitesse. La compétition débute avec les tenues. Même emmitouflés, les délégations sont siglées. Ralph Lauren équipera les Etats-Unis, Lacoste habillera les Français. Giorgio Armani se chargeant de tailler la tenue des Italiens.
La note bleue. Entre 50 et 60 athlètes (sur les 107 de la délégation bleue) participeront à la cérémonie. «L’idée, c’est de les garder 1 heure sur le site. La volonté des athlètes est de participer. Ils participeront au défilé et ensuite, ils prendront le bus», résume Luc Tardif, le chef de mission de la délégation française. Martin Fourcade un porte-drapeau apprécié. Le (déjà) quadruple médaillé olympique fait l’unanimité. Chloé Trespeuch (snowboardcross) confie son plaisir de défiler derrière le biathlète : «C’est une vraie fierté de défiler pour son pays. Et avec un tel porte-drapeau…» Jason Lamy Chappuis, porte-drapeau français à Sotchi glisse, avec le regard pétillant : «Je vais défiler. Derrière Martin. Cela va me rappeler de beaux souvenirs. Je vais profiter, à l’arrière avec l’équipe. Martin, il va faire le job. Un conseil ? Qu’il profite, qu’il prenne toutes les émotions, en les utilisant comme une force.»

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