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Cannes 2017, parle avec le président Pedro Almodovar


Cannes 2017 : parle avec le président, Pedro Almodovar

Le cinéaste retrace son parcours festivalier jusqu’au 70e Festival de Cannes, qui s’ouvre mercredi et dont il préside le jury.
LE MONDE |  • Mis à jour le  |Propos recueillis par 
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Pedro Almodovar à Paris, le 2 mai 2017.
Pedro Almodovar a écumé les festivals depuis 1980, date à laquelle il montre son premier film à celui de Saint-Sébastien (Espagne). Il passera par Venise, Berlin et Cannes – où ses films ont longtemps été boudés. Le cinéaste espagnol revient sur ces moments importants de sa carrière.
1980 – Saint-Sébastien
Cinq ans après la mort de Franco, un réalisateur de 30 ans, déjà connu sur la scène madrilène pour les courts-métrages qu’il projette lui-même en les racontant au public, présente son premier long-métrage, Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier au Festival de Saint-Sébastien, dans la section Nouveaux Réalisateurs, où il est remarqué par la cri­tique espagnole et par quelques observateurs internationaux.
« Depuis mon adolescence, mon rêve était de voir un grand écran sur lequel seraient projetées des images que j’avais réalisées, devant un public. Saint-Sébastien n’a pas été seulement la réalisation de ce rêve. La réalité l’a dépassé. J’ai découvert tout ce qui va avec un festival, les interviews, les colloques, les conversations avec le public. J’avais l’impression d’avoir fait ça toute ma vie. Saint-Sébastien a été la confirmation de cette vocation que j’avais ressentie très tôt.
En 1980, il y avait deux ans que la censure avait été abolie en Espagne. Cette édition a été la première où l’on a vu des films espagnols réalisés dans une liberté absolue. C’était le cas de Pepi, Luci, Bom et de deux autres films retenus dans la même section, emblématiques du moment, qui prouvaient que l’Espagne avait changé : Arrebato, d’Ivan Zulueta, et Ocaña retrato ­intermitente, de Ventura Pons.
Le premier parlait aussi du Madrid de la movida, un Madrid cosmopolite, très accueillant pour les étrangers, dans lequel on célébrait la liberté de la nouvelle démocratie. Ocaña était un documentaire sur un travesti, peintre, qui avait joué un grand rôle dans les premières manifestations...
http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2017/05/16/cannes-2017-parle-avec-le-president-pedro-almodovar_5128666_766360.html
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