Accéder au contenu principal

Les Français lisent de plus en plus

Selon une étude du Centre national du livre, les lecteurs sont de plus en plus nombreux en France. Quelque 63% d'entre eux, dont 76% parmi les 25-34 ans, affirment aspirer à davantage de lecture.




La célèbre citation de Proust «la vraie vie enfin découverte et éclaircie, c'est la littérature» résonne encore aujourd'hui, près de 90 ans après son écriture. Selon une étude du Centre national du livre (CNL) publiée ce mardi 21 mars, les Français, en particulier les femmes, lisent de plus en plus et aimeraient lire davantage s'ils disposaient de plus de temps libre.
Malgré un contexte de crise et de ralentissement du marché du livre depuis plusieurs années, 84% des personnes interrogées par l'institut Ipsos se déclarent spontanément lecteurs de livres. Mieux encore, neuf Français sur dix (91%) ont lu au moins un livre, quel que soit son genre littéraire, au cours des 12 derniers mois.
«Globalement la France reste un pays de lecteurs même s'il existe encore un déséquilibre entre les hommes et les femmes et entre les âges aussi», estime Vincent Monadé, le président du CNL, l'organisme public chargé de soutenir tous les acteurs de la chaîne du livre (auteurs, éditeurs, libraires, bibliothécaires, organisateurs de manifestations littéraires).

«Il y a un vrai développement de la lecture en mobilité et une forte progression de la lecture en numérique pour les femmes», se félicite Vincent Monadé, interrogé par l'AFP. La lecture de livres en format numérique a progressé de 8% chez les femmes entre 2015 et 2017.
Le roman policier, genre littéraire le plus prisé
En moyenne, les Français ont lu 17 livres au format papier et 3 livres au format numérique en 2017 contre respectivement 14 livres papiers et 2 livres numériques en 2015. S'ils avaient une journée supplémentaire dans la semaine à consacrer aux loisirs, la lecture serait l'une des trois activités privilégiées par les personnes interrogées, avant une sortie culturelle (musée), le cinéma, la télévision. Les Français privilégieraient toutefois l'idée de sortir avec des amis plutôt que celle d'ouvrir un livre.
Quant au goût de la lecture, il dépend en large partie du contexte familial pendant l'enfance, constate l'étude du CNL. Ainsi, 20% des Français dont les parents ne lisaient jamais de livres sont aujourd'hui non-lecteurs, comme leurs parents, tandis que 36% des Français dont les parents lisaient souvent des livres sont aujourd'hui des grands lecteurs.
Le roman, notamment le roman policier, demeure le genre littéraire le plus prisé devant les livres pratiques et les BD. On note également une nette progression de la lecture des livres pour enfants et des livres sur le développement personnel.

  • Mis à jour 
  • Publié 

  • Commentaires

    Posts les plus consultés de ce blog

    " C'est moi qui est ": ne faites plus la faute !

    «C'est moi qui est» : ne faites plus la faute ! Par   Alice Develey     Publié  le 12/09/2017 à 06:00 18  commentaires  Partager sur Facebook (nouvelle fenêtre) Partager sur Twitter (nouvelle fenêtre) Partager sur Google + (nouvelle fenêtre) Partager sur Linkedin (nouvelle fenêtre) Partager sur Viadeo (nouvelle fenêtre) Envoyer par mail Imprimer cet article (ouvre la fenêtre d'impression) ORTHOGRAPHE - « C'est moi qui est » ou « c'est moi qui suis » ? Les locutions font florès dans nos phrases au quotidien. L'une des deux est pourtant incorrecte. Laquelle ?  Le Figaro  revient sur leur bon usage. «C'est moi qui fait la vaisselle aujourd'hui» ou «c'est moi qui fais la vaisselle aujourd'hui»? L'erreur est subtile à l'écrit et bien fâcheuse à l'oral. Écoutez plutôt: «c'est moi qui a raison», «c'est moi qui ai raison». Si les deux phrases s'emploient couramment, l'une des deux demeure pourtant fauss

    Cannes, ville du festival du ciné, d'où vient ton nom?

    Cannes d'où vient ton nom? Par  Alice Develey Mis à jour  le 24/05/2017 à 09:14   Publié  le 24/05/2017 à 06:00 0 Facebook Twitter Google + Linkedin E-mail Imprimer Remonter au début de l'article ORIGINE DES NOMS DES VILLES  - La rédaction du  Figaro  vous propose de redécouvrir chaque semaine l'origine du nom des métropoles françaises. Aujourd'hui, il est question de la perle des palaces, bien nommée Cannes. Quels grands noms ses artères mondaines et ses plages de sable ne virent-elles pas passer? Gérard Philippe, le grand interprète de Julien Sorel dans  Le Rouge et le Noir , Claude Bolling, le compositeur du  Magnifique  ou encore Jean Ricardou, célèbre écrivain et théoricien du Nouveau Roman. Le lieu de villégiature hivernale et princiale abrita les plus grands artistes de ces derniers siècles, tels Chateaubriand, Stendhal, Victor Hugo, Renoir et Jean-Gabriel Domergue. Le grand Pablo Picasso, lui-même, y trouva son havre de paix

    «C'est de cela dont il s'agit» : ne faites plus la faute !

    ORTHOGRAPHE  - « C'est de cela dont il s'agit » ou « C'est de cela qu'il s'agit » ? Le pronom relatif fait florès au quotidien. Mais est-il vraiment toujours correct de l'employer ?  Le Figaro  revient sur son bon usage. Voilà un «don» dont on pourrait bien se passer. «C'est de ça dont il est question», «C'est une problématique dont il ne faut sous-estimer son importance», «Car c'est bien de cela dont parle» écrivait encore le 29 mars dernier  Mediapart . Le pronom relatif est partout. À l'oral comme à l'écrit, ce dont provoque pourtant nombre d'erreurs. Que faire pour les éviter? Souvenons-nous tout d'abord de son étymologie. Du latin populaire  unde  «d'où», le terme «dont» est né à la fin du IXe siècle et sous-entendait dès sa création l'existence de la préposition «de». En réalité nous précisent le Petit Robert et le  CNRTL , «dont» est l'équivalent de «de qui, duquel, de laquelle, desquels, desquelles». T