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Quelques expressions françaises...


Avoir du foin dans ses bottes : être riche

Bassiner quelqu'un : ennuyer quelqu'un par des instances réitérées

Brave comme saint George : téméraire et courageux

C'est la mer à boire : locution employée pour indiquer qu'une chose est impossible à faire ou tout au moins présente de très grandes difficultés

C'est son dada : c'est son idée favorite

C'est une autre paire de manches : c'est une autre affaire, c'est bien différent

Chercher la petite bête : être tatillon, critique à l'excès

Chercher midi à quatorze heures : c'est faire des recherches inutiles sans fondement et sans résultat ; en un mot, se donner beaucoup de peine pour rien

Donner du fil à retordre à quelqu'un : c'est charger une personne d'une besogne qu'elle ne peut faire sans se donner beaucoup de mal

En parlant du loup on en voit la queue : cela se dit quand une personne dont on parle survient inopinément

Dormir sur les deux oreilles : signifie être parfaitement tranquille

Entre chien et loup : à la tombée du jour

Il faut tourner sept fois la langue dans la bouche avant de parler : il importe de bien réfléchir aux paroles qu'on veut dire, avant de les laisser échapper

L'habit ne fait pas le moine : il ne faut pas s'en rapporter aux apparences extérieures pour juger une personne

La nuit, tous les chats sont gris : dans l'obscurité on ne peut guère distinguer la forme et la couleur des objets

Les jours se suivent, mais ils ne se ressemblent pas : la vie est une succession d'événements heureux ou malheureux

Mettre de l'eau dans son vin : revenir d'un emportement passager et rentrer dans la modération

Poser un lapin : manquer à un rendez-vous

Prendre ses jambes à son cou : s'enfuir très vite

Quand on parle du loup on en voit la queue : employé lorsqu'on voit arriver dans une réunion pour une personne qui n'était pas attendue et qui faisait le sujet de la conversation

Rire jaune : rire de manière forcée, en dissimulant mal un mécontentement, un dépit, une gêne

Tout vient à point à qui sait attendre : il faut attendre en toute chose avant de vouloir recueillir des résultats

Tuer le temps : ne savoir qu'en faire et le perdre







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«C'est moi qui est» : ne faites plus la faute ! Par   Alice Develey     Publié  le 12/09/2017 à 06:00 18  commentaires  Partager sur Facebook (nouvelle fenêtre) Partager sur Twitter (nouvelle fenêtre) Partager sur Google + (nouvelle fenêtre) Partager sur Linkedin (nouvelle fenêtre) Partager sur Viadeo (nouvelle fenêtre) Envoyer par mail Imprimer cet article (ouvre la fenêtre d'impression) ORTHOGRAPHE - « C'est moi qui est » ou « c'est moi qui suis » ? Les locutions font florès dans nos phrases au quotidien. L'une des deux est pourtant incorrecte. Laquelle ?  Le Figaro  revient sur leur bon usage. «C'est moi qui fait la vaisselle aujourd'hui» ou «c'est moi qui fais la vaisselle aujourd'hui»? L'erreur est subtile à l'écrit et bien fâcheuse à l'oral. Écoutez plutôt: «c'est moi qui a raison», «c'est moi qui ai raison». Si les deux phrases s'emploient couramment, l'une des deux demeure pourtant fauss...

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