Accéder au contenu principal

L'orthographe française fait la une sur tous les réseaux sociaux ... mais pourquoi ?

C'est en 1990 que le gouvernement propose de revoir l'orthographe afin de la simplifier et de l'harmoniser en modifiant et supprimant quelques complexités de la langue française.  La réforme n'a jamais été rendue obligatoire dans l'enseignement et les dictionnaires français car elle a fait l'objet de nombreux débats.

En 2008, l'Education nationale rappelle que l'orthographe révisée par cette réforme devient la référence dans la langue française, donc dans l'enseignement. Cette nouvelle orthographe n'a pas tout de suite connue un grand succès : professeurs et éditeurs de manuels d'apprentissage ne l'utilisaient pas forcément même si elle était déjà considérée comme référence.

Mais cette année, tous les éditeurs se sont mis d'accord pour appliquer la réforme dans tous leurs manuels; même si l'Education nationale n'a jamais obligé cette réforme et qu'elle est toujours restée facultative.
Alors rassurez-vous, personne n'est obligé de bouleverser son orthographe car personne ne sera pénalisé ou critiqué pour avoir garder "l'ancien français".

Et ces changements appliqués par la réforme, quels sont-ils ?
  • Les accents circonflexes ne sont plus utilisés partout
  • les mots composés séparés par un tiret deviennent un seul et même mot ( porte-monnaie devient portemonnaie )
  • Nénuphar s'écrit nénufar
  • Oignon s'écrit ognon 
  • Ce sont 2400 mots qui ont été modifiés comme ça ...

Mais alors pourquoi toute cette agitation sur les réseaux sociaux ?
En effet, sur twitter, Facebook et d'autres réseaux sociaux, les français expriment leur méconentement concernant la réforme de leurs langue natale qu'ils trouvent injustifiés et insultantes pour les générations qui ne sont apparement "pas capable" d'apprendre le français avec toutes ses complexités. De nombreuses générations l'ont fait avant eux, pourquoi pas eux ?
Les professeurs aussi expriment leurs mécontentement en demandant le boycott de ces nouveaux manuels réformés et en critiquant l'Education nationale par le biais des réseaux sociaux.


En savoir plus :

  • http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/02/04/non-l-accent-circonflexe-ne-va-pas-disparaitre_4859439_4355770.html
  • http://www.20minutes.fr/societe/1779751-20160204-reforme-orthographe-accent-circonflexe-va-disparaitre-rentree

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

" C'est moi qui est ": ne faites plus la faute !

«C'est moi qui est» : ne faites plus la faute ! Par   Alice Develey     Publié  le 12/09/2017 à 06:00 18  commentaires  Partager sur Facebook (nouvelle fenêtre) Partager sur Twitter (nouvelle fenêtre) Partager sur Google + (nouvelle fenêtre) Partager sur Linkedin (nouvelle fenêtre) Partager sur Viadeo (nouvelle fenêtre) Envoyer par mail Imprimer cet article (ouvre la fenêtre d'impression) ORTHOGRAPHE - « C'est moi qui est » ou « c'est moi qui suis » ? Les locutions font florès dans nos phrases au quotidien. L'une des deux est pourtant incorrecte. Laquelle ?  Le Figaro  revient sur leur bon usage. «C'est moi qui fait la vaisselle aujourd'hui» ou «c'est moi qui fais la vaisselle aujourd'hui»? L'erreur est subtile à l'écrit et bien fâcheuse à l'oral. Écoutez plutôt: «c'est moi qui a raison», «c'est moi qui ai raison». Si les deux phrases s'emploient couramment, l'une des deux demeure pourtant fauss...

«C'est de cela dont il s'agit» : ne faites plus la faute !

ORTHOGRAPHE  - « C'est de cela dont il s'agit » ou « C'est de cela qu'il s'agit » ? Le pronom relatif fait florès au quotidien. Mais est-il vraiment toujours correct de l'employer ?  Le Figaro  revient sur son bon usage. Voilà un «don» dont on pourrait bien se passer. «C'est de ça dont il est question», «C'est une problématique dont il ne faut sous-estimer son importance», «Car c'est bien de cela dont parle» écrivait encore le 29 mars dernier  Mediapart . Le pronom relatif est partout. À l'oral comme à l'écrit, ce dont provoque pourtant nombre d'erreurs. Que faire pour les éviter? Souvenons-nous tout d'abord de son étymologie. Du latin populaire  unde  «d'où», le terme «dont» est né à la fin du IXe siècle et sous-entendait dès sa création l'existence de la préposition «de». En réalité nous précisent le Petit Robert et le  CNRTL , «dont» est l'équivalent de «de qui, duquel, de laquelle, desquels, desquelles». T...

LA CONSTITUTION FRANCAISE DU 4 OCTOBRE 1958

La Constitution française du 4 octobre 1958 est l'actuelle  constitution  de la  France  et régit ainsi la  V e République française . Norme juridique suprême du pays, c'est l'une des plus stables qu'il ait connue. En pleine  guerre d'Algérie , elle a été rédigée dans l'objectif affiché de mettre un terme à l'instabilité gouvernementale et au risque de coup d'État militaire ; elle est marquée par le retour d'un  exécutif  fort. Deux hommes y ont notamment imprimé leurs idées :  Michel Debré , inspiré du  modèle britannique  et de son  Premier ministre  fort, et le  Général de Gaulle , entendant ériger le  président de la République  en garant des institutions conformément aux principes énoncés dans ses  discours de Bayeux , le 16 juin 1946, et  d'Épinal , le 29 septembre 1946. Elle instaure un système politique à géométrie variable selon que l'on soit en période de concorda...